17/11/2010

Lignes de filles, lignes de vie, lignes de sens

Par Claudia Courtois*

« Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. » Dans une échelle du temps inversée, cette citation de Marc-Aurèle, empereur et philosophe stoïcien de l’Antiquité, pourrait répondre en écho, deux mille ans plus tôt, au travail de Nora Alins : depuis 2008, cette jeune artiste a entamé une série de « Lignes de filles », un alignement de femmes, reliées les unes aux autres par leur chevelure corneille, par leur corps agrégés aux étoffes froissées, colorées, indéfinies, pour former un tout. Une cosmogonie de la sensualité, des paradoxes de la société et de ses questionnements. Leur visage est bien là, marmoréen ou scrutateur, délicat ou grossier. Femme-objet, femme-cinéma, femme-malheur, femme-séductrice, femme-fatale. A chacune, un regard unique, profond, noir, bleu ou vert, autant de flèches vers l’âme humaine pour capter et creuser l’interrogation : « Sommes-nous des objets de consommation, visages lisses prêts à penser égoïstement ? Que reste-t-il de la pensée collective ? Sommes-nous condamnés à vivre en individualistes, asséchés sur le socle de l’essentiel, dans l’ombre de l’humanité ?» Chercher l’équilibre de l’âme humaine
Nora, dans sa peinture de l’âme,a décidé de creuser : « Il existe un paradoxe entre ce dont a besoin l’humain pour être épanoui et ce qu’on lui demande d’être », fait-elle remarquer. La série des « Visages », suite logique des « Lignes de filles » mais éloignée dans le style, l’esthétique et les couleurs, interroge également la place de l’individu dans la société et dans l’espace collectif. Les actions sont plus marquées, symboliques, les personnages nommés. Dans « Ciel to sell », une jeune femme, regard direct, visage doux et lisse, le seul de tous. A côté, un personnage satellite enfonce son bras dans la bouche d’un autre. Torture ? Jeu ? Prostitution ? Plus loin, un homme, bras en croix, couronne d’épines sur la tête et tatouage sur le bras, se fige dans un regard perdu. Star déchue ? Perte du religieux, des repères ? Emblème tutélaire en lambeaux ? Là encore, les individus s’agitent, s’interpénètrent parfois mais ne se regardent pas. Pas de miroir de l’autre. Chacun pour soi. Partage de rien mais coexistence de tous.
Dans ces toiles, Nora interroge, triture, bouscule et cherche l’équilibre de l’âme humaine et sociale. En finesse et subtilité, avec son style aussi multiple que cette féminité qui comble ses toiles et sa vie. Elle n’a pas d’unité de style dans son travail : peinture, collage, montage. La peinture peut être figurative, abstraite, graphique ou conceptuelle. Peu importe : « Je suis tellement remplie de désirs esthétiques, dans une recherche artistique permanente que je veux entretenir cette diversité. » Notre vie est ce qu’en font nos pensées…
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* Claudia Courtois est journaliste.
Elle est correspondante du journal Le Monde

14/11/2010

Plus de 600 visiteurs pour l'exposition Last Train to Osaka !

Un flot continu de visiteurs pour l'exposition de Jonathan Longuet, Last Train to Osaka. Les toiles exposées ont remporté un vif succès, après l'avant-première lors de l'inauguration de la Maison écocitoyenne sur les quais et avant Arts-Chartrons. Le spectacle de l'artiste les arrosant, l'originalité du concept et la qualité du travail présenté ont ainsi été reconnus par les bordelais - et les touristes - qui sont rentrés souvent par curiosité. Un beau travail qui a plu et que les visiteurs redemandent. L'accueil par l'artiste (il ferait un excellent galeriste en vérité) qui a été présent pendant pratiquement toute la durée de l'exposition, souvent au détriment de son travail (une commande pour le Musée d'Aquitaine dont nous vous reparlerons) a permis aux visiteurs d'apprendre de la meilleure manière le processus créatif, les motivations du plasticien. Lors d'un des derniers nocturnes, un jeune couple chinois, étudiants à Bordeaux a passé plus d'une heure à contempler ce travail, en compagnie de trois jeunes japonaises, en buvant cet excellent thé que nous a offert la Maison du Japon que nous tenons à remercier au passage.

25/10/2010

Art et Vie de quartier : le Projet de l'association L76 se met en place

La GALERIE BLANCHE est née de la volonté d'un groupe de bordelais passionnés d’art qui désiraient présenter des artistes d’aujourd’hui sans rentrer dans les. Les membres fondateurs de l'association cultivent tous l'amour de l'art. Dans le but de rassembler différents artistes dans un lieu commun afin d'ouvrir une fenêtre sur le public bordelais. La volonté, c'est de faire apparaître sur le marché de l'art des artistes peu ou mal connus, d'élargir l'accès à l'art et de donner à tout le monde la possibilité de devenir un jour collectionneur ! 

Donner à voir. L'association affirme d'emblée son désir de faire connaître des œuvres singulières, de préférence en marge des modes et bien entendu des créations originales ! La GALERIE BLANCHE a aussi pour ambition de devenir un pôle attractif d'animation artistique du quartier, ou vivent et passent de nombreux étudiants, en favorisant les initiatives et en créant des évènements culturels nouveaux en collaboration avec les associations et commerçants du quartier (Centre Paul-Bert, CIJA, Galerie Lem, Archives Municipales, etc...) :  «Les Maligneries du loup » verront le jour au printemps prochain. Renouant avec la tradition populaire des fêtes de quartier (bal, brocante d’art, poésie, stands divers, gourmandises, tombol'art...), la Galerie animera des moments d'art et de fête...
  • «Le petit marché de l'art» et «Comme une collection privée» plusieurs fois par an, qui présentent des œuvres à petits prix pour des cadeaux uniques et originaux, un marché où artistes et collectionneurs se retrouveront en même temps que les passants qui pourront acquérir des œuvres originales, des multiples ou des livres, des DVD d'occasion.
  • «Les causeries», rencontres avec les artistes sur des thèmes choisis, la plupart du temps en rapport avec les expositions du moment, et qui donnent naissance aux «Cahiers du Loup» à tirage limité.
  • «Les visites pédagogiques» sur l'art seront organisés ponctuellement en relation avec des écoles primaires, des collèges et des lycées. Un partenariat avec une grande école de commerce permettra d'externaliser l'évènement artistique autour d'un thème ou d'un artiste.
  • «Les Éditions du Loup» présenteront dès la rentrée de septembre 2011, des plaquettes, monographies et catalogues d’artistes de la galerie, mais aussi des éditions limitées de sérigraphies, eaux-fortes, cartes postales, posters (et même confitures d’artistes contemporains afin de mettre à la portée de tous la possibilité d’acquérir un «Morceau d’Art».
L'esprit 
Cette galerie à deux pas du centre ville, située dans une belle rue tortueuse qui symbolise le passé et le présent de la ville, permet de sensibiliser un nouveau public et atteste que l'art peut s'exposer ailleurs que dans des lieux sacralisés. En dehors des présentations - vernissages traditionnels du soir, ouverts au public et à la presse, l’association propose des inaugurations plus originales, les vernissages « café croissant ». Par leur simplicité et leur originalité et par l'accueil amical qu'on y reçoit, ces petits moments font de la galerie un lieu apprécié de mixité sociale et de rencontres. La démonstration en est faite désormais à chaque exposition.
L'association a pour ambition de témoigner, à son niveau et avec ses moyens, de la variété des tendances de l'art contemporain. Elle souhaite incarner un nouvel esprit humaniste dans l'art, en multipliant les échanges et en développant les rencontres. Cette convivialité recherchée a pour but de renouer avec un public qui tend à s'interroger, voir à douter de la conduite de l'art d’aujourd’hui et à ceux qui ne viendraient pas spontanément vers l’art et ses manifestations.
Les frais de fonctionnement sont partagés entre les associés et les exposants. Cette galerie n'existerait pas sans la passion et l'énergie des membres du collectif de l'association et des amis de l'Art du Loup. Les mécènes sont les bienvenus, les petites mains aussi.

L’association entend se mettre aussi à la disposition des grandes manifestations locales qui ont depuis plusieurs années vocation au développement des arts plastiques en Aquitaine.

18/09/2010

En attendant Mr DARWIN.

Nouvelle exposition à la galerie :
"En attendant Mr Darwin", photographies originales de Clo.D. sur le thème de la friche industrielle mais pas n'importe laquelle. L'artiste a arpenté pendant plusieurs mois le site de la Caserne Niel, sur la Rive-Droite, ancien complexe militaire qui contenait les Magasins Généraux de l'Armée. Abandonné depuis 2003, le site a été pillé, investi par des artistes libres, squatté, et la nature a par endroits repris ses droits. Paradis pour les tagueurs et autres spécialistes de la Figuration Libre version XXIe siècle, c'est aussi un lieu idéal pour la photo.
En guise de clin d'oeil, Clo.D. propose aux visiteurs une autre collection inédite : 50 pots de confiture de mûres, tous signés et numérotés dotés, en guise d'étiquette, d'une photographie originale en tirage limité. Ramassées dans des buissons qui peu à peu ont envahi certains lieux autrefois voués à l'activité humaine et redevenus ainsi des coins de nature sauvage où les variétés de plantes et d'animaux abondent, les mûres sont aussi homonymes du terme qui désigne ce sans quoi il n'y aurait ni bâtiment, ni graffitis, les murs de la caserne Niel...
Les clichés numériques, réalisés en tirage limité sont proposés comme soutien au Projet DARWIN qui va faire de ce site et des friches ferroviaires alentour, un quartier nouveau de Bordeaux, avec des logements, des lieux de travail, d'exposition et de création sous la houlette de l'architecte hollandais.DARWIN permet la cohabitation sur près de 20.000m2 d’entreprises éco-innovantes, de commerces et de services responsables, d’institutions impliquées dans le développement durable et d’associations culturelles. Les coopérations, mutualisations, entraides… entre ces différents acteurs permettront des synergies propices à l’intelligence collective, à la créativité et la mise en place d’une forme innovante d’économie circulaire, visant la réduction des impacts environnementaux et la maximisation du bien-être au travail.
En attendant Mr Darwin,
Photographies et confitures
Depuis le 17 septembre
et jusqu'au 10 octobre 2010,
tous les jours de 14 heures à 19 heures.
nocturnes les jeudi, vendredi et samedi soir,
et sur Rendez-vous.

02/07/2010

Plaisir rare : Rencontre avec l'artiste aujourd'hui à partir de 18h30

Jean-Michel Charpentier sera à partir de 18 heures 30 à la galerie pour rencontrer les journalistes. le public est convié. Ce sera l'occasion de bavarder avec le créateur du Radeau, l'illustrateur, le carnettiste, le peintre et graveur, peu souvent enclin à se livrer.
Car Jean-Michel Charpentier est très discret. Passionné par l'art dont il a fait sa vie, suivre avec ses mots à lui le cheminement de son travail, l'entendre décrire ce qu'il voit et qu'il cherche à traduire, cette considération pour la beauté et pour ce qu'il y a de fort dans l'art comme dans la vie des gens, voilà bien un discours reposant au milieu de l'assourdissant babillage de l'art officiel, celui qui jette la peinture à la décharge, l'œil rivé sur la cote officielle d'une production triste et violente.
Rendez-vous à partir de 18 H. 30 à la Galerie Blanche
La rencontre se fera un verre à la main.
Avec la collaboration amicale d'Oenolimit
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12/06/2010

Jean-Michel Charpentier expose à la Galerie Blanche

Près de 8.000 visiteurs au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le Radeau de la Méduse, avec ses deux toiles monumentales (20 mètres de long), fruit d'une longue réflexion sur la mort et la souffrance humaine, et les dessins préparatoires qu'il exposait dans une des ailes du musée, Jean-Michel Charpentier a montré une fois de plus sa maîtrise de la peinture. La vraie. Créateur prolixe, son art en constante évolution n'a jamais trahi les convictions les plus profondes qui l'ont amené depuis son entrée aux Beaux-Arts à défendre une figuration en mouvement, héritage des siècles de recherche picturale et libérée de toutes les contingences de mode comme de toute superficialité. Ils sont peu nombreux, les artistes contemporains qui osent encore peindre ce qu'ils voient comme ils le voient et non pas comme le marché de l'Art souhaite qu'ils voient. La Galerie Blanche défend cette conception de la peinture. Qu'on ressente attirance ou répulsion, le tableau doit faire réagir celui qui le découvre parce qu'il s'adresse à ce qu'il y a de plus important : le cœur. Le message peut être divers, la manière de montrer ce message aussi. Mais la démarche reste la même : donner à voir, à aimer, à penser. Jean-Michel Charpentier sait faire tout cela.

La Galerie Blanche présente à partir du 18 juin 2010 :
FINS TRAGIQUES D'EXPÉDITIONS POLAIRES

"Les hommes ont toujours eu des rêves insensés, des envies d'exploration extrême, des volontés de chemins à découvrir. La conquête des pôles fait partie de cette obsession. En drakkar, en bateaux à voile, à vapeur, à moteur, en ballon, en avion, en véhicules chenillés, en traineaux, ils n'ont cessé d'organiser des expéditions pour aller arpenter ces territoires hostiles. Les photos de ces régions polaires, les visages de ces hommes d'exception, les anecdotes de leur quotidien, les derniers instants tragiques qu'ils vécurent sur ces terres sont autant de témoignages de la grandeur de leurs exploits. ces aventuriers s'appelaient Scott, Amundsen, Franklin, Nansen, Erichsen, Charcot ou Shackleton ..." Extrait de la présentation de l'ouvrage paru aux Éditions Elytis (Harmonia Mundi) qui est illustré des œuvres originales exposée à la galerie jusqu'au 31 juillet.

Jean-Michel Charpentier est artiste peintre, illustrateur et graveur. Il a déjà publié plusieurs ouvrages. Il réalise de nombreuses expositions et participe à des salons dans toute la France. En outre, depuis plusieurs années, il anime un atelier d’arts plastiques (artothérapie) dans un centre spécialisé près de Bordeaux.

15/04/2010

Lecture

Jérôme Alexandre L’Art contemporain, un vis-à-vis essentiel de la foi Parole et Silence, Cahiers du Collège des Bernardins, n°12. 2010.
ISBN 978-2-84573-838-6

Voilà un petit ouvrage appelé à faire date dans l’histoire de l’art sacré en France vient de paraître. C’est le premier travail publié sur le sujet par un théologien. D’après l'auteur, le temps de l’Art est passé ! Il éclaire notre vision de la création contemporaine à l'aulne de la spiritualité. Voilà le commentaire sur l'ouvrage écrit par Aude de Kerros, peintre et essayiste

L’Art a atteint sa limite parce qu’il est uniquement "esthétique et formaliste", figé dans sa virtuosité et sa perfection. C’est un idéal, hors du réel. Il est peu créatif et répétitif, artisanal et conventionnel, fondé sur l’imitation pure. Il provoque un esprit de possession, une autosatisfaction, un confort, éludant les grandes questions. L’Art contemporain est, en revanche, un réel progrès. Il ne cherche pas la maîtrise et la perfection de ces objets d’art limités, fermés, achevés et morts : "L’artiste ne sait pas où il va, si non il produirait un art appliqué". La supériorité de l’Art Contemporain est dans "le processus" et non dans le résultat. L’œuvre est sans importance, elle peut être immatérielle, conceptuelle ou éphémère… ce qui compte c’est l’artiste et sa démarche. Là se trouve le cœur de l’Humain, du Réel, de la Foi. Ce qui compte c’est l’expérience du vécu, du "sensible", au sens alexandrin du terme, c'est-à-dire éprouvé par le corps et "la chair". La relation au public, entendez le "regardeur", est elle aussi "très chrétienne" car elle l’inclut charitablement dans l’œuvre d’art, le fait participer ! C’est la communion duchampienne, le regardeur fait partie de l’œuvre ! Enfin l’Art Contemporain pose la question de la vérité, il nous confronte au Réel, surtout celui que l’on ne veut pas voir, que l’on refoule, qui nous dérange. La démarche de l’Art Contemporain est morale et prophylactique. L’Art Contemporain ose montrer l’horrible, l’insoutenable, le scandaleux et nous pose question. En cela, "l’acte artistique est, plus fondamentalement qu’il ne l’était dans la seule reproduction de l’existant, un acte créateur".

08/04/2010

Carte blanche à Monsieur B.

La galerie a laissé carte blanche à un collectionneur bordelais, Monsieur B. et lui offre ses cimaises pour présenter au public les choix qui président à l'élaboration et à l'évolution de sa collection. Il a choisi des textes et des références critiques et littéraires en adéquation avec sa vision de l'art et de la possession d'œuvres, pour illustrer sa démarche et expliciter sa réflexion. Ainsi ces lignes écrites par Nicolas Charlet :
L’esthétique humaniste issue de la Renaissance fait de l’artiste un génie dont les œuvres sont irremplaçables : nées d’une pensée et d’un geste uniques et destinés à une compréhension et à une perception universelles. Ce mythe du génie créateur a été tout au long du XXe siècle questionné, malmené, voire combattu. Les avant-gardes ont largement contribué à soulever le débat. L’artiste n’était-il pas, comme tout autre, soumis au régime de la modernité avec son attirail de machines et son obsession de la nouveauté ? La production de masse imposait une certaine ironie à l’égard du génie, étendard de la tradition romantique du siècle passé. Avec le constructivisme, le futurisme et le suprématisme, la machine prend le pas sur la main, et du même coup le multiple sur l’unique. L’ère du modernisme industriel met fin à cette de la tradition artisanale et bouleverse ainsi nos schémas de pensée, y compris au plan esthétique.Malgré la secousse des avant-gardes, le mythe de l'unicum est resté intact dans la première moitié du siècle.D'une part, l'abstraction conforte alors le statut d'unicité de l'œuvre devenue pure cosa mentale ; d'autre part le système patrimonial a tôt fait de récupérer la provocation dada lui ôtant ainsi tout pouvoir de subversion.
La valeur historique remplaçant la valeur subversive. Les ready-made de Marcel Duchamp peuvent entrer librement au musée pourvu qu'ils cessent d'éreinter le mythe de l'art sacrée.Or la génération des artistes de l'après-guerre bouscule ce statu-quo. Si une immense majorité de plasticiens, dits de l'école de Paris, s'en tiennent, avec plus ou moins de bonheur, au juste milieu de la figuration et de l'abstraction dans le respect des traditions du métier d'artiste peintre, quelques-uns tentent au niveau international de fonder la forme originale d'un art contemporain.
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21/03/2010

Jeune galerie dynamique cherche stagiaire volontaire

Voilà, la galerie est maintenant bien installée. Il y a même du bon thé et de délicieux biscuits pour que les visiteurs se sentent bien accueillis. Des fleurs dans les vases et plein d'idées pour l'avenir. Mais voilà, la galerie est une association. Cette association est faite de personnes bénévoles qui donnent le plus possible de leur temps, qui ont travaillé depuis des mois pour son ouverture et son développement. Mais ces bénévoles ont tous un métier et ne peuvent être en permanence sur place pour accueillir les visiteurs et futurs clients. C'est pourquoi, la galerie blanche lance un appel : jeunes gens passionnés d'art, si vous aimez les relations humaines,si vous êtes enthousiastes et avez envie de tenter une expérience dans le monde de l'art, vous êtes les bienvenus.
Nous cherchons à un ou plusieurs jeunes entre 20 et 30 ans, filles ou garçons, présentant bien, à l'aise avec les gens, aimant l'art contemporain et parlant si possible l'anglais et d'autres langues, libres tous les après-midis de 14 heures à 19 heures, et parfois le soir jusqu'à 23 heures, pour assurer l'accueil de la galerie. A leur disposition : le téléphone illimité et internet, la possibilité de bosser leurs cours tout en accueillant le public. Les personnes retenues percevront un pourcentage en cas de vente des œuvres exposées. Venez nous voir sur place ou appelez-moi au 06 72 42 26 87 pour un entretien.

04/03/2010

Comme une collection privée


La galerie blanche présentera à partir du 8 mars 2010 et jusqu'au 18 avril, une exposition d'un type particulier. Intitulée : Comme une Collection Privée. Cette exposition présentera des œuvres graphiques d'artistes célèbres et quelques peintures d'artistes bordelais.Cette "Carte Blanche à Monsieur B." présentera ainsi au public ce qui pourrait être les œuvres qu'il collectionne et qui garnissent les murs de sa maison bordelaise. Les artistes choisis sont ceux qu'il aime : Miro, Max Ernst, Vieira da Silva, Lanskoy, Tobiasse,etc...
La galerie a laissé carte blanche à Monsieur B. L'accrochage des œuvres, le choix de l'assemblage et les thèmes retenus, sont de sa seule décision. De même, les textes qui vont rythmer cette présentation ont été choisis par lui. Ce sont autant de bribes de ce qui pourrait ainsi être considéré comme une œuvre en perpétuel mouvement, la présentation d'une collection idéale comme performance où le sempiternel débat entre la création pure, le plus souvent asociale et l'utilisation à des fins décoratives, donc éminemment sociales, des œuvres d'art est réactivé par la finalité de l'acte d'exposition en galerie : la vente des œuvres. C'est donc toute une réflexion philosophique qui est ici mise en avant par la collection de Monsieur B., dans laquelle le visiteur est naturellement impliqué.
8 mars - 18 avril 2010
du lundi au samedi,
de 14 heures à 19 heures
et sur rendez-vous.