Près de 8.000 visiteurs au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le Radeau de la Méduse, avec ses deux toiles monumentales (20 mètres de long), fruit d'une longue réflexion sur la mort et la souffrance humaine, et les dessins préparatoires qu'il exposait dans une des ailes du musée, Jean-Michel Charpentier a montré une fois de plus sa maîtrise de la peinture. La vraie. Créateur prolixe, son art en constante évolution n'a jamais trahi les convictions les plus profondes qui l'ont amené depuis son entrée aux Beaux-Arts à défendre une figuration en mouvement, héritage des siècles de recherche picturale et libérée de toutes les contingences de mode comme de toute superficialité. Ils sont peu nombreux, les artistes contemporains qui osent encore peindre ce qu'ils voient comme ils le voient et non pas comme le marché de l'Art souhaite qu'ils voient. La Galerie Blanche défend cette conception de la peinture. Qu'on ressente attirance ou répulsion, le tableau doit faire réagir celui qui le découvre parce qu'il s'adresse à ce qu'il y a de plus important : le cœur. Le message peut être divers, la manière de montrer ce message aussi. Mais la démarche reste la même : donner à voir, à aimer, à penser. Jean-Michel Charpentier sait faire tout cela.
FINS TRAGIQUES D'EXPÉDITIONS POLAIRES
"Les hommes ont toujours eu de

