
Certes ce ne fut pas la cohue (il y avait ce soir-là plusieurs vernissages et pas des moindres, des spectacles et autres évènements qui rendaient difficiles d'assister à tout), mais une petite centaine de clients et d'habitués de la galerie étaient au rendez-vous, vendredi dernier pour découvrir
Mongo by Laurence Nourisson. Des artistes étaient venus saluer la plasticienne parmi lesquels :
Cécile Bobinnec dont l'exposition
Stand Alone précédait celle-ci,
Pierre Leman, jeune plasticien fou d'autoportraits et le jeune photographe milanais
Guido Valensi et le saxophoniste
Alex Golino. Quelques journalistes avaient fait le déplacement. Parmi eux
Isabelle Camus emballée par le travail de l'artiste, comme le fut pratiquement tout le public et dont les photos illustrent ce billet. Un verre de
Badie à la main, ce délicieux assemblage de cépages bordelais que de plus en plus de gens découvrent et apprécient - vinifié comme le fut autrefois la fameuse
Cuvée du Chai de la même maison - les invités déambulèrent au milieu des parures présentées comme dans une salle de musée, leur donnant une dimension de vestige sacré qu'on vient admirer religieusement et avec respect, des sculptures lumineuses de la série
Merci Marcel, en hommage à
Marcel Duchamp - tout le monde l'aura deviné - s'imprégnant de l'ambiance sonore, création exclusive de l'artiste pour l'exposition et dont la dimension poétique prit toute son ampleur en fin de soirée quand ne restèrent que quelques
Happy few, envoûtés par la magie des travaux présentés. Parmi les visiteurs de ce soir-là, mais aussi depuis l'ouverture de l'exposition, de nombreux élèves ou anciens élèves de l'artiste qui enseigne l'histoire des arts et les arts plastiques dans un lycée bordelais, visiblement tous subjugués par les créations de leur professeur, jeunes groupies enthousiastes qui montrent la force et l'enthousiasme de
Laurence Nourisson, mais aussi qui confirment la profondeur et la densité de son travail.


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