31/12/2011
26/11/2011
Memento Mori
L’exposition MONGO présente des œuvres réalisées entre 2007 et 2011, une série de parures présentées dans des vitrines à fond noir réalisées avec des déchets plastiques trouvés sur un même lieu, le titre renvoie au site sur lequel ces déchets ont été trouvés. Ces parures font référence aux premières productions artistiques de l'homme qui récupérait des débris d'os, de plumes pour se parer. On retrouve aujourd'hui les traces de cette activité artistique dans nos musées d'archéologie ou d'ethnologie. L'artiste a repris ainsi les codes de présentation de ces institutions. Certains visiteurs ont évoqué une forme de spiritualité qu'on sent présente dans cette présentation de parures et d4objets qui pourraient provenir d'une civilisation ancienne, d'une spiritualité oubliée ou disparue...
C'est à la suite d'un échange avec un frère dominicain et deux visiteurs de la galerie que nous avons abordé et réfléchi aux conjonctions entre l’art contemporain et la spiritualité. Notamment à travers les questions existentielles qui traversent l’un et l’autre (le sens de la vie, la mort, la souffrance, la faiblesse, le don, le partage, l’autre, l’humain etc.) sont bien présentes tout au long du parcours de cette exposition. Elle soulignent ainsi l'évidence de certaines analogies de relation entre les deux démarches, l’expression de la foi et la création artistique. Par exemple, les deux reposent sur un engagement personnel, sur une expérience forte.
L'Art contemporain au service de la foi n'est cependant pas un objet de foi en soi. Il ne doit pas y tendre, pas y prétendre. Le protestant que je suis, s"il aime l'art, refuse d'adorer des idoles. Trouver dans la beauté, qu'elle soit née de la main de l'homme ou naturelle, les traces du divin parait évident. Faire de cette manifestation un objet d'adoration l'est beaucoup moins et demeure dangereux. Préoccupant aussi.
Auteur : Alexandre, Jérôme
Editions Parole et silence
Collection Collège des Bernardins-Ecole cathédrale, cahier , numéro 92
Parution : janvier 2010
ISBN : 978-2-84573-838-6
Prix : 14 euros
25/11/2011
Vappu Johansson à la galerie au printemps 2012
26/09/2011
La galerie : affronter joyeusement l'avenir

Le propriétaire des locaux que nous occupons depuis la création de l'association en 2009, n'ayant jamais voulu établir qu'un bail précaire, n'a jamais voulu établir un bail commercial qui aurait permis à la structure de bénéficier d'une protection légale contre une augmentation trop forte des loyers. Ce bail provisoire arrivé à expiration fin juin a été renouvelé mais avec une augmentation justement. L'essentiel de notre activité n'étant pas à but commercial, nos choix en matière d'expositions, leur fréquence et les frais inhérents à notre communication et au soutien des artistes de la galerie, l'association parvient difficilement à assumer les charges du local. Au demeurant sympathique, le propriétaire n'est ni altruiste ni mécène et l'art contemporain ne pèse pas plus dans sa politique que des chaussures ou des pommes de terre. Aujourd'hui, l'association a les caisses vides. les deux dernières expositions - reconnues comme de très grande qualité - n'ont pas permis d'assurer les charges des derniers mois contrairement aux précédentes expositions. Impatient et dans son droit, le propriétaire a considéré que le retard de loyer (un seul mois en fait) était un motif valable de rupture de nos engagements. Depuis quelques jours, un panneau "à louer" est apposé sur la vitrine... Des travaux de peinture et d'éclairage étaient prévus en septembre, ainsi que la pose d'une signalétique... Tout est donc suspendu pour le moment.
Doit-on baisser les bras et remettre à plus tard le redéploiement de nos activités ? Surseoir aux expositions et aux autres manifestations prévues et qui nous engagent auprès des artistes retenus (dont certains travaillent pratiquement suite à une commande de la galerie) ? Notre participation à plusieurs foires d'art contemproain un moment envisagée pour cette fin 2011 a été reportée aux calendes grecques... Doit-on déménager nos locaux et dès à présent nous mettre à la recherche d'un nouveau lieu d'exposition avec un loyer raisonnable et un bail normal et qui nous protègerait de la gourmandise des propriétaires et des agences ? Doit-on solliciter les pouvoirs publics pour une aide d'urgence ou le prêt de locaux à chaque exposition ? Doit-on dans ces conditions redéployer notre campagne de mécébat comme cela était programmé pour octobre 2011 avec la nouvelle exposition ? Faut-il faire payer les artistes qui veulent exposer chez nous et correspondant à notre vision de la création actuelle ? Comment choisir la meilleure direction sans trahir les principes fondamentaux de l'association ni devenir une boutique d'art et vendre du médiocre et de l'art-ificiel ?
Autant de questions que nous posons officiellement en ligne, invitant nos amis, les membres de l'association, nos confrères galeristes, les artistes, les élus à réfléchir à ce qui peut être fait, à ce qui doit être fait pour que ne s'arrête pas bêtement une aventure aux ambitions modestes mais pleine de promesses dans l'environnement culturel bordelais. Vos idées, aides et suggestions sont les bienvenues. Les références de notre compte bancaire sont disponibles sur simple demande. Toute proposition est la bienvenue : subventions publiques exceptionnelles, collectes de fonds ou aides privées, mais aussi toutes aides en nature (prêt de locaux, par exemple, concerts et spectacles au bénéfice de l'association). Allez, tous ensemble, à quelques jours du lancement de la 2e édition d'Evento, faisons en sorte que la galerie puisse chanter, avec Sylvie Vartan, et mieux, (plus arty contemporain) avec Chris Garneau, "ce soir je serai la plus belle, pour aller danser" !
deux sorcières et un cochon,
gouache, 2011.
Actuellement à la Galerie Daniel Templon
Nouvelles du travail de Laurence Nourisson

15/09/2011
Jean-Jacques Aillagon : Le créateur reste le seul maître de ses choix.
Jean-Jacques Aillagon : "La question est complexe. Elle renvoie en fait à deux interrogations distinctes : l’artiste a-t-il le devoir d’être irrespectueux ? Cela signifierait qu’il n’y aurait d’œuvre que dans l’irrespect. L’artiste a-t-il le droit d’être irrespectueux ? Cela voudrait dire que l’artiste disposerait de droits particuliers, dérogeant éventuellement aux règles qui s’appliquent au commun des hommes. Quelques affaires récentes ont mis en relief la question de cette possible dérogation par rapport aux usages qui fondent les convenances sociales et culturelles. A Avignon, la présentation de Piss Christ d’Andres Serrano, dans la collection Lambert, suscite des protestations, comme celle de A Fire in My Belly de David Wojnarowicz à la National Portrait Gallery de Washington, ou encore celle de la Nona Ora de Maurizio Cattelan représentant Jean-Paul II écrasé par un rocher.
L’artiste doit-il disposer d’une complète liberté, forme suprême de la liberté d’expression ? N’est-ce d’ailleurs pas dans cette liberté que reposent le ressort et l’intérêt même de l’acte créateur ? L’artiste doit, en effet, pouvoir s’affranchir des règles, des conventions et des certitudes, cette liberté concernant tout d’abord les normes esthétiques. L’artiste sera alors irrespectueux et je dirais que c’est tant mieux. Gardons-nous cependant de considérer que seules les marques superficielles et parfois formelles de l’irrespect caractériseraient l’artiste et le consacreraient en tant que tel. L’irrespect est à mes yeux une attitude positive de refus des préjugés. On ne peut, cependant, le réduire aux formes anecdotiques de l’insolence qui ne recherchent, de façon superficielle, que la provocation ou le sensationnalisme.
A vrai dire, entre les écorchés de Fragonard et les cadavres naturalisés de l’exposition "Our Body", je vois une nuance qui réside dans l’essentiel, c’est-à-dire dans l’état d’esprit qui motive la liberté prise par rapport aux conventions. Quand Wim Delvoye se livre à des tatouages sur des cochons ou, qu’avant lui, Hermann Nitsch, actionniste viennois, mettait en scène des sacrifices de bovins ou d’ovins, ils transgressent, de toute évidence, les règles et même les lois qui s’appliquent au traitement des animaux. Dans le même temps, ne peut-on considérer qu’ils nous renvoient, l’un et l’autre, de façon très crue, aux questions de notre relation avec le monde animal, avec la vie et la mort, et que d’une certaine façon ils renouent avec la fascination qu’ont exercé sur les artistes, de tout temps, la mort, la souillure, la saleté, la déjection, comme on le voit dans le retable d’Issenheim de Mathias Grunewald ?
Y a-t-il des limites ? Faut-il des limites ? Qui doit décréter les limites ? Qui doit juger leur transgression ? La question est souvent d’actualité, comme le montrent les actions en justice engagées contre les commissaires de l’exposition "Présumés Innocents" ou contre le château de Versailles à l’occasion de Jeff Koons. Le Petit traité de la liberté de création d’Agnès Tricoire aborde cette question avec précision. Pour ma part, je considère que c’est à l’artiste seul à rester le maître de ses choix et à ceux qui ont la responsabilité de présenter ses œuvres dans l’espace public d’évaluer ce qui est compatible avec l’état des sensibilités qu’elles rencontreront. J’aimerais en tout cas qu’on sache échapper à la désinvolture et à la censure à la fois, y compris à l’autocensure qui est la pire, et que l’on évite de sombrer dans la judiciarisation de la vie culturelle à laquelle invitent les initiatives désormais trop fréquentes de saisine des tribunaux par des individus ou des associations qui s’estiment lésées par la présentation de telle ou telle œuvre qui ne leur convient pas ou qui les choque.
A mon sens, il n’y a pas de création sans liberté. Cette liberté, l’artiste en est à la fois le bénéficiaire et le juge. Elle ne le dispense pas de se souvenir des lois fondamentales qui règlent la solidarité morale et politique de l’espèce humaine, comme les droits de l’homme. On ne saurait imaginer que l’artiste ou l’écrivain, parce qu’il est créateur, pourrait s’affranchir lui-même de ces règles fondamentales. Pouvait-on, en effet, absoudre Céline de son épouvantable antisémitisme parce qu’il avait du talent et encenser son "irrespect" ? Non, bien évidemment."
© Libération 13 avril 2011
(*) : Afin de mettre en avant les conditions de réalisation de sa photographie, Andres Serrano l'intitule Immersion (Piss Christ). Il défend son travail comme étant une critique de "l'industrie milliardaire du Christ-des-bénéfices" et une "condamnation de ceux qui abusent de l'enseignement du Christ pour leurs propres fins ignobles." À la suite du vandalisme que l'œuvre a subi à Avignon en 2011, Serrano, tout en se disant chrétien, s'est de nouveau expliqué sur le titre : "Mes titres ont un caractère littéral et sont tout bonnement descriptifs. Si je réalise un monochrome de lait ou de sang, j'appelle cela “lait” ou “sang”." Il a ajouté à propos du sens à donner à sa photographie : "J'ai pris un crucifix, car c'est un objet banal, en tout cas en Amérique […]. Si en faisant appel au sang, à l'urine, aux larmes, ma représentation déclenche des réactions, c'est aussi un moyen de rappeler à tout le monde par quelle horreur le Christ est passé. "
06/09/2011
La galerie prend quelques jours de vacances

04/08/2011
Mongo : visite guidée par l'artiste, dimanche 7 août 2011

04/07/2011
L'art contemporain et la beauté qui transcende...
La Biennale d'Art Contemporain de Venise vient d'ouvrir ses portes. Partout dans le monde des lieux offrent à voir des créations nouvelles et de nombreux courants existent en la matière. Mais qu'est-ce que ces œuvres ont à voir avec l'Art ? Peut-on encore envisager ce travail contemporain comme porteur d'un message de foi et d'espoir qui passe avant tout par la Beauté, cette beauté dont on dit qu'elle sauvera le monde ? Un site a eu l'idée - et le courage - de poser les questions que personne n'ose jamais formuler dans un musée, à plusieurs artistes, conservateurs et critiques d'art. Voilà ce que cela donne :
1/ L’art contemporain, n’est-ce pas un peu n’importe quoi ?
"Il a agrandi toutes les limites en poussant la recherche vers la plus grande radicalité, mais on avait perdu la clé, en oubliant que les œuvres sont portées par des commandes", estime Xavier Douroux. "Il a développé une rhétorique complexe en perdant les rapports avec le public. Il faut rétablir ce rapport et donner les clés qui permettent à tous de parler de l’art."
2 / En quoi est-il utile ?
"L’art permet tous les dialogues, bien au-delà des seules questions artistiques", continue Xavier Douroux. "Il est au cœur de toutes les décisions qu’il faut prendre dans la société." "Il permet d’exprimer des choses différentes de ce qui se dit d’ordinaire, car les discours sont toujours contrôlés", ajoute Geneviève Guénette. Jean Voguet pense, quant à lui, que "’artiste est un chercheur. Il va trouver les formes et les couleurs qui seront à la mode. L’artiste est un médium qui transmet la beauté qui n’est pas toujours où on la recherche". "C’est un marqueur d’idées qui parle de l’actualité avec ironie. L’exposition " La Boucherie humaine" aurait été plus influente sur une courte durée, pour ne pas entrer dans les mœurs", précise Rémi Tamain.
3 / La recherche du Beau est-elle encore d’actualité ?
"C’est quoi la beauté ? Si elle est spirituelle, alors ces œuvres y tendent. Si c’est uniquement esthétique, d’autres œuvres peuvent y prétendre, car c’est surtout la quête du sens", répond d’emblée Jean Voguet. Catarina Perazzi explique, de son côté, le sens de sa Déesse mère : "La nudité est un beau véhicule, si elle est bien utilisée. Je l’ai conçue comme une icône. "
4 / L’argent et l’art : un rapport scandaleux ?
"Des prix délirants et même irréels existent, mais ça ne concerne qu’une quinzaine d’artistes dans le monde", affirme Xavier Douroux, quand Geneviève Guénette souligne qu’elle "travaille à côté pour pouvoir vivre".
5 / Jeter un trait sur une toile blanche, c’est un peu facile ?
"On ne doit pas tout justifier par le travail manuel, car une œuvre est avant tout un travail intellectuel.", clame Jean Voguet. "Le savoir-faire très apparent peut, au contraire, cacher un manque de conception."
6 / Comment l’art contemporain retrouve sa place dans la vie quotidienne ?
"On passe des commandes avec l’aide de la ville à des artistes locaux pour qu’ils ne partent pas à Berlin ou à New York. On est aussi actif dans le Châtillonnais que dans les quartiers", nous apprend Xavier Douroux. "Quand une œuvre d’art trouve le bon contexte, elle n’a plus besoin d’être expliquée. On invite des street-artistes qui discutent avec les habitants.", conclut Jean Voguet.
14/06/2011
Sympathique soirée pour le vernissage de Mongo
07/06/2011
La galerie au 1/12e !
MONGO, c'est Vendredi 10 juin, à la galerie blanche
ou "un monde retrouvé"
aura lieu
vendredi 10 juin 2011
à partir de 19 heures.
Venez nombreux !
01/06/2011
31/05/2011
Décrochage à la galerie, lundi 6 juin, à partir de 19 heures

Vous êtes les bienvenus, à partir de 19 heures. Il y aura à boire et à manger. En milieu de soirée (vers 21heures), le célèbre saxophoniste italo-américain Alex Golino qui sera accompagné par Timo Metzemakers à la contrebasse, nous offrira un petit moment musical comme il en a le secret. Venez nombreux !
Mongo, un monde retrouvé s'expose à la galerie blanche à partir du 10 juin
Pourquoi cet attrait des déchets chez les artistes ?
Quand on regarde les sacs usés d’Alberto Burri ou les détails des cadavres photographiés à la morgue par Andrea Serrano, il nous arrive parfois de nous remémorer la voix de Cathy Barberian où se mêlent partitions pour public averti et "morceaux" populaires, de réentendre une composition de Paolo Castaldi, de relire certaines listes de Bohumil Hrabal ou certains frisbees de Giulia Niccolai, de repenser à certaines séquences cinématographiques d’Abel Ferrara ou à certains collages vocaux de Meredith Monk... et, ainsi, de nous rendre compte que la culture de notre siècle abonde en récupérations, en réemplois et en contaminations, en lambeaux, en fragments, en déchets, en "bruits".
Récupérer et conserver les déchets, essayer de les garder, de les faire survivre en les arrachant au vide, au néant, à la dissolution à laquelle ils sont destinés, vouloir laisser une empreinte, une trace, un indice pour ceux qui restent, implique une dimension psychologique qui est aussi politique.
28/04/2011
Cécile Bobinnec, Stand Alone, à partir de vendredi à la galerie

Nous venons de le découvrir et attendons avec impatience qu'il prenne sa place dans la galerie et se mette à vivre devant le public qui va découvrir une œuvre attachante, poignante et décalée en même temps. L'artiste qui sera présente au vernissage sera à disposition des visiteurs pour commenter son travail. mais nous ne vous en disons pas davantage. venez découvrir ce travail à partir de 19 heures, vendredi 6 mai, à l'occasion du vernissage.
21/04/2011
Prochaines expositions
19/04/2011
Décrochage de "New-York, comme un décor" et projection d'un Cassavetes
Toute notre équipe a le plaisir de vous convier au décrochage de l'exposition "New-York, comme un décor. Hommage à John Cassavetes" qui aura lieu le vendredi 29 avril à partir de 19h.
L'artiste Maurice Darmon sera présent, ainsi que l'éditeur du Temps qu'il fait chez qui il a publié son ouvrage "Pour Cassavetes", sorti le 7 avril 2011.
De la même manière que lors du vernissage, une projection vous est proposée à cette occasion. Nous présenterons le film "A child is waiting" réalisé par Cassavetes en 1963 , avec Burt Lancaster, Gena Rowlands et Judy Garland dont ce sera le dernier film. La projection aura lieu cette fois encore à la Brasserie Le Cheverus, (située pour ceux qui n'étaient pas là lors du vernissage, juste en face de la galerie), laquelle proposera une assiette gourmande (tapas, pâtisseries et verre de vin) aux personnes présentes.
Le nombre de places étant limité, il est prudent de réserver, soit en passant à la galerie avant le 29 avril, soit par courriel à l'adresse suivante : l.76infos@gmail.com.
Nous vous attendons nombreux !
05/04/2011
N'oubliez-pas : Vernissage de l'Hommage à John Cassavetes
23/03/2011
New York comme un décor : du 31/03 au 02/04/2011

présente
du 31 mars au 2 mai 2011
NEW YORK COMME UN DECOR
hommage à John Cassavetes
77 photographies réalisées par
Maurice Darmon
lors de ses pérégrinations new-yorkaises à la recherche de l’âme de Manhattan qu’il a su transposer pour nous avec beaucoup de poésie et de spontanéité.
Cette exposition se lira comme une introduction à la présentation de l’ouvrage qu’il consacre à John Cassavetes, édité au Temps qu’il fait
et qui sort le 7 avril en librairie

sera proposée aux AMIS DE LA GALERIE,
viendra parler du réalisateur et de New York
et présentera son ouvrage
16/03/2011
Les Dix Commandements selon Gilbert & George


Thou shalt be the messenger of freedoms
Thou shalt make use of sex
Thou shalt reinvent life
Thou shalt create artificial art
Thou shalt have a sense of purpose
Thou shalt not know exactly what thou dost, but thou shalt do it
Thou shalt give thy love
Thou shalt grab the soul
Thou shalt give something back
15/03/2011
Prochaine exposition : Maurice Darmon
08/02/2011
Sonorités extrêmes...
Antoine Lalanne Desmet a réalisé à notre demande un superbe travail radiophonique autour de l'exposition et de l'artiste:
Bonne écoute!
18/01/2011
Non Madame, l'art contemporain, ce n'est pas n'importe quoi


Aussi faut-il aborder le terme de « contemporain » autant comme un point chronologique précis, celui du hic et nunc de l’art, délirant et jamais assouvi, que comme le synonyme de « art de pointe » (les anglicistes ou les prétentieux diront at the cutting edge ou state-of-the-art).
Autant dire qu’il paraît bien difficile de se retrouver dans tout cela. Comment définir une œuvre d’« art contemporain », et quels sont les critères qui peuvent déterminer si elle constitue un bon travail de la part de l’artiste ? L’éclectisme de l’art contemporain est tel qu’on ne peut plus parler aujourd’hui de « styles » : chaque artiste produit un travail unique, ne se rattachant pas forcément à un style en particulier. De même, tous les médiums sont « contemporains » : un peintre tel Marc Desgrandchamps est autant considéré comme un artiste contemporain qu’un artiste producteur d’installations, comme Claude Lévêque, ou un vidéaste comme Bill Viola…
Pour faire simple (ou simpliste), on dira que l’art devient « contemporain », dès lors qu’il entre en synchronie avec son époque, et qu’il nous parle de notre vie, de notre époque, de nos modes parfois, et toujours de nos modes de penser et d’être, là et maintenant.
01/01/2011
Meilleurs Voeux !!!

Cela ne pourra se faire qu'avec vous, avec votre soutien, vos visites et votre présence ! Vous êtes de plus en plus nombreux à venir, et à revenir et, sans aucune publicité, sans actions commerciales, sans marketing, sans ronds de jambes, la petite Galerie Blanche grandit et s'installe, sans changer un iota à sa philosophie originelle.
Bonne année donc, et Mercis à vous !